Bourse en ligne - Investir en bourse sur les plateformes de trading - Forex » Dossiers http://www.bourseenligne.net Guide des plateformes de trading en ligne pour investir en bourse et investir sur le forex. Description complête et détaillée des solutions logicielles de bourse en ligne Wed, 22 Jun 2016 14:22:33 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.13 La lumière sur les agences de notation http://www.bourseenligne.net/agences-de-notation/ http://www.bourseenligne.net/agences-de-notation/#comments Tue, 29 Jan 2013 12:37:42 +0000 http://www.bourseenligne.net/?p=660

Le dossier en détail

Depuis le début de la crise de la dette européenne, chaque pays tremble littéralement à la simple évocation d’une dégradation des notes des dettes souveraines des états européens. Après avoir été laxistes sur les notations des subprimes, ces agences se retrouvent intransigeantes envers les pays.

Mais ces agences sont-elles si puissante ? Leurs décisions sont-elles rationnelles et dignes de confiance ? L’église semble avoir quitté le centre du village dans la presse, il est donc nécessaire de faire un état des lieux pour pouvoir comprendre ce phénomène.

I.
Qu’est-ce qu’une agence de notation ?

agence de notationDans un monde financier comme le nôtre, les personnes ayant de l’argent à placer cherchent des alternatives auprès des personnes ayant besoin d’argents pour leurs projets présents. Pour que les premières prêtent aux deuxièmes, il faut être sûr que l’argent prêté rapportera, et qu’au terme du prêt l’argent sera remboursé en intégralité. Mais avec la complexification des règles comptables à travers le monde, sous l’impulsion du système anglo-saxon, il devient de plus en plus difficile pour les simples quidams d’arriver à saisir la santé financière des emprunteurs. Les prêteurs, méfiants et n’arrivant pas à se faire une opinion, risquent donc de préférer garder leurs sous et l’économie se retrouverait grippée. Nombre de projets se retrouveraient à l’arrêt par faute de moyens.

Mais comme c’est principalement le cas dans la mondialisation, là où réside un problème complexe se positionnent des agents spécialisés, à même de fournir les informations nécessaires. Pour les actionnaires et les investisseurs en action, ce sont les banques et les brokers qui conseillent, ou encore des institutions spécialisées. Du côté des investisseurs obligataires, c’est là qu’entrent en jeu les agences de notations.

Leur rôle est donc d’éplucher les comptes des différentes sociétés et des États demandant des prêts et de décerner une note de solvabilité. Les échelles sont sur 20 crans. Le cran le plus bas définit des emprunteurs pourris, dont les chances de remboursement sont infimes, voire nulles. Le cran supérieur conforte un remboursement absolu, sans risque, en temps et en heure.

Le principe de rémunération est plus lucratif que celui des actions. Si pour les actions, ce sont les investisseurs qui couvrent l’intégralité des frais liées aux analyses, pour les obligations, les charges sont réparties. Une entreprise qui souhaite se voir attribuer une note devra verser la somme de 70.000 U$D pour l’analyse initiale, suivi qu’un montant de « couverture », afin de financer la surveillance de la notation. Ce montant est généralement de l’ordre de la moitié du montant de l’analyse initiale, soit autour de 30.000 U$D. Les personnes et institutions qui demandent l’accès à ces informations (Hedge fund, Etats, Banques,…) rémunèrent également les agences.

Tout ce système de rémunération fond des agences des génératrices de marges bénéficiaires plus qu’appréciables, des marges qui oscillent entre 40 et 60% de rentabilité. Autrement dit, elles gagnent deux fois plus qu’elles ne dépensent. La notation obligataire, un marché fortement lucratif donc.

II.
Les agences de notation à travers le monde

les quatre agencesLes agences de référence les plus influentes sont au nombre de trois et sont toutes trois américaines. Il s’agit de Moddy’s, Standard&Poors et la plus petites des trois, Fitch. Si leurs origines sont effectivement anglo-saxonnes, chaque agence a déclinée des bureaux dans l’ensemble des principales places financières mondiales.

A côté de ces principales agences coexistent des agences nationales, mais centrées exclusivement sur les marchés locaux. Cette restriction explique leur manque de visibilité. Pour la France par exemple, il s’agit de l’ADEF, pour Agence D’Evaluation Financière.

Bien que les trois agences américaines soient les principales, il ne s’agit pas des seules sur le marché international. Depuis l’Empire du Milieu, les mannes financières résultant des balances commerciales excédentaires ont hissé le pays au sommet des puissances disposant de liquidités. Avec la politique du taux de change fixe du Yuan, chaque devise étrangère entrant dans le pays est réinvesti directement dans sa zone monétaire. Ce mécanisme permet au Yuan de ne pas varier puisqu’il n’existe aucune demande de Yuan contre des devises étrangères. Dès lors, depuis 1994, la Chine a mit en place sa propre agence de notation. Baptisée Dagong, elle est moins influente et moins connue parce qu’elle s’internationalise depuis peu. Au vu de la crise que la finance mondiale a traversé, puis l’Europe et sa dette souveraine, elle n’en reste pas moins un autre point de vue intéressant à considérer pour les investisseurs obligataires.

Un exemple, les Etats-Unis. Si pour l’instant la note de la dette souveraine américaine est de 19/20 dans une des agences américaines et de 20/20 chez les deux autres, elle est de 15/20 auprès de l’agence chinoise. Si la note reste excellente, le contraste est cependant frappant.

Après la crise de la dette qu’a traversé l’Europe, certains dirigeants avaient également fait part de la volonté de créer une agence européenne d’évaluation des emprunteurs. Mais si cette idée se concrétise un jour, ce ne sera pas avant 2015. Les dispositions de l’Union Européenne de ce début d’année ne placent pas la création de l’agence à l’ordre du jour.

Lire la suite du dossier : Les dysfonctionnements des agences de notation

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Focus Or http://www.bourseenligne.net/acheter-de-l-or/ http://www.bourseenligne.net/acheter-de-l-or/#comments Mon, 03 Dec 2012 11:17:34 +0000 http://www.bourseenligne.net/?p=298

Le dossier en détail

L’or est devenu depuis quelques années le placement international le plus rentable toutes catégories confondues. Pourquoi un tel succès ? La hausse est-elle encore à l’ordre du jour ? Le point dans ce dossier.

I.
Les fondements de l’offre et de la demande

L’offre

L’offre d’or se décompose entre la production minière pour la majorité, et le recyclage. Les 2 réunis rassemblent annuellement une offre tournant autour des 4000 tonnes d’or. Cette offre reste relativement stable depuis quelques années.

La production mondiale d’or en 2011 couvrait environs 70% de l’offre avec 2800 tonnes extraites. Si au siècle passé les mines d’or étaient vastes et concentrées, ce n’est plus tellement le cas aujourd’hui. Les grands gisements s’épuisent petit à petit, réduisant l’offre.

Avec la hausse ces dernières années des cours du métal jaune, de petites exploitations aurifères ont vu le jour. Ces productions sont plus limitées et en ce sens plus précaires. Pour peu que les prix de l’or s’essoufflent, ces petites mines risquent de ne plus être rentables et devront fermer. De ce fait, l’éventuelle baisse du cours se verrait contrebalancé par la baisse de l’offre, ce qui équilibrerait les prix à un seuil bien élevé. Cette donnée, même si elle reste difficilement mesurable, permet de se prémunir contre une éventuelle baisse importante des prix de l’or.

La production mondiale se ventile à travers les 5 continents. Les producteurs les plus importants sont en premier lieu la Chine avec 355 tonnes produites en 2011, suivit par l’Australie avec 270 tonnes produites, les USA et la Russie. 5 autres pays produisent entre 100 et 190 tonnes d’or par an : l’Afrique du Sud, le Pérou, le Canada, le Ghana et l’Indonésie. Le reste de la production, soit environ 1000 tonnes, est réparti entre une multitude de petits producteurs.

Pour ce qui est des réserves d’or dans le sous-sol, le classement est sensiblement différent : en première place se retrouve l’Australie avec 7400 tonnes. S’ensuit l’Afrique du Sud (6000 tonnes), suivit par la Russie (5000 tonnes) et l’Indonésie (3000 tonnes).

Il n’existe pas de données relative à la répartition de l’or recyclé. Il est donc difficile d’évaluer d’où provient le fruit de ce recyclage.

La demande

En 2011, la demande d’or était pour moitié couverte par la joaillerie. Et les chiffres des grands noms du luxe le prouvent, le marché du luxe ne connait pas la crise. Que du contraire. Avec l’apparition de hauts revenus de plus en plus nombreux en Asie, la demande de bijoux n’a de cesse d’augmenter.

Au niveau des besoins industriels, les secteurs des technologies et de la médecine se prennent un morceau annuel de 10% avec 400 tonnes environs. Le reste de la consommation d’or part dans les réserves de change des banques centrales et chez les investisseurs.

Depuis l’éclatement de la crise de 2008, les acteurs financiers ont pris une importance considérable sur le marché aurifère. Assimilé à la valeur refuge par excellence, la dégringolade des bourses, la chute des banques et l’effondrement de l’économie a poussé nombre d’investisseurs à placer leurs avoirs à l’abri dans le métal jaune. Lors de la crise, qui n’est toujours pas finie, les banques centrales n’ont pas arrêtés de déverser des quantités de liquidités dans l’économie réelle pour la relancer. En contrepartie, elles ont dû consolider leur bilan en achetant massivement des actifs considérés comme garants de la valeur de la monnaie qu’elles représentaient. Parmi ces actifs se retrouvent évidemment les obligations d’institutions et de pays considérés comme stables, mais aussi en bonne place l’or.

Lire la suite du dossier : Investir dans l’or

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Les 10 pièges à éviter lorsque l’on débute en trading http://www.bourseenligne.net/les-10-pieges-a-eviter-lorsque-lon-debute-en-trading/ http://www.bourseenligne.net/les-10-pieges-a-eviter-lorsque-lon-debute-en-trading/#comments Sun, 25 Nov 2012 08:59:56 +0000 http://www.bourseenligne.net/?p=34 Une liste de 10 pièges à éviter soigneusement !

liste a ne pas faireNe pas mettre de stop-loss : toutes vos positions doivent être sécurisées en cas de retournement de marché. Il est indispensable de placer un stop-loss sur chaque position. Même après avoir acquis une certaine expérience sur le marché, gardez cette règle en tête au risque de perdre votre capital.

Ne pas trader les nouvelles économiques : c’est vrai qu’à première vue, il semble intéressant de trader le marché à l’approche d’une nouvelle économique vu la forte volatilité. Qui dit forte volatilité dit risque de perdre énormément sur une position. Restez donc dans un premier temps à l’écart des nouvelles économiques.

Ne pas abuser de l’effet de levier : toujours respecter le Money Management est essentiel. Même s’il est parfois difficile de se maitriser, le fait de ne pas respecter son Money Management et abuser de l’effet de levier se retournera tôt ou tard contre vous. Soyez prudents.

S’entêter dans un marché difficile : les positions perdantes font partie du jeu dans le trading. Admettre que le marché a toujours raison n’est pas chose aisée. Il faudra pouvoir lâcher prise quand les choses ne tournent pas bien et garder votre sang-froid quoiqu’il arrive. Si vraiment les choses ne vont pas comme vous l’aimeriez, faites un break durant quelques jours et revenez face au marché la tête froide.

Prendre des positions à trop court terme : surtout dans l’apprentissage, privilégiez des positions sur du moyen ou long terme. Le trading sur de très courtes périodes a l’air certes à première vue plus intéressant mais soyez conscients que cela demande une expérience certaine pour être maitrisé et pour pouvoir en retirer profit.

Encombrer les graphiques avec trop d’indicateurs : il est normal au début de vouloir essayer les nombreux indicateurs existants. Le fait de vouloir mettre trop d’indicateurs pourrait vous induire en erreur dans la prise de vos décisions.

Ne soyez pas trop sûr de vous : s’il vous arrive de gagner régulièrement au début de votre apprentissage, il est fort probable que vous commenciez à maitriser le sujet.  Néanmoins, le fait de voir votre capital augmenter pourrait vous conduire à un excès de confiance, celui-ci pourrait vous faire dévier de votre stratégie et vous auriez tendance à prendre des positions de façon compulsive.

Dévier de sa stratégie : comme mentionné ci-dessus, le fait de dévier de votre stratégie vous poussera à commettre des erreurs. Si vous avez mis au point une stratégie gagnante, n’en déviez pas !

Vouloir trop vite gagner : Prenez le temps d’apprendre et informez vous avant de vous lancer tête baissée. Le trading demande énormément de patience et de maitrise de soi.

Vouloir se débrouiller seul : s’entourer de personnes qui réussissent dans le domaine ne peut être que bénéfique lorsque l’on commence. Le mieux certes, est de se débrouiller par soi-même mais il serait dommage de passer à coté de conseils judicieux. Vous perdez certainement moins de temps dans votre parcours.

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Matières premières, l’alternative http://www.bourseenligne.net/matieres-premieres-lalternative/ http://www.bourseenligne.net/matieres-premieres-lalternative/#comments Sun, 25 Nov 2012 08:53:36 +0000 http://www.bourseenligne.net/?p=29 Les matières premières sont la base de notre économie et soumises à des variations beaucoup plus simples à appréhender que les actions par exemple. Elles sont de ce fait un moyen non négligeable de diversification de placement pour tout investisseur qui souhaite étoffer son portefeuille.

Quelles informations influent sur le cours des matières premières et avec quelle importance ? Comment investir ? Sur quelle matière investir ? Toutes ces questions, ce dossier tentera d’y répondre.

I.
Le marché des matières premières

Les matières premières, ou aussi appelées commodities, sont à l’origine de toute fabrication industrielle. Sous cette appellation nous retrouvons tout ce qui est issu de la terre, si l’on synthétise grossièrement. On y retrouve 3 grandes familles : les produits miniers (principalement les métaux), les combustibles énergétiques (tel que le pétrole ou le gaz) et les matières premières agricoles (blé, oranges,…).

Ce marché rassemble les producteurs du côté de l’offre et les consommateurs du côté de la demande. Avec l’apparition des marchés dérivés et la numérisation des plateformes d’échange, un autre type d’acteur s’est invité sur la scène : l’investisseur.

Le gros avantage de ce marché est que quoi qu’il arrive et pour peu que la matière ne périme pas, il existera toujours une demande et donc un prix de base. Du fait de son utilité dans différents processus de fabrication.

1. Les produits miniers

L'or, un produit minierLa vedette incontestable de cette catégorie pour les investisseurs n’est autre que l’or. Mais il y a bien plus que le métal jaune dans ce groupe. On retrouve aussi le cuivre, l’argent, le platine,…

Il s’agit de la catégorie des commodities la moins saisonnière de toutes. Quel que soit le temps qu’il fait dehors, il y aura pratiquement toujours la même production et la même consommation. C’est donc ici aussi que l’investisseur de long terme pourra placer ses deniers.

Les prix, comme sur tous les marchés, sont fixés en fonction de l’offre et de la demande. Pour bien gérer cette partie des commodities, en sélectionnant une matière il faut aussi se renseigner sur les différents pays producteurs et les débouchées dans l’industrie. Ce sont les seuls paramètres qui influeront sur les prix.

Ainsi, du côté de l’offre, si des tensions politiques se font ressentir dans un important pays producteur comme ce fut le cas en Afrique du Sud il y a peu avec l’or, l’approvisionnement du marché s’en trouve hypothéqué et les prix, très logiquement, partiront à la hausse. A l’inverse, si un nouveau gisement est découvert, de nouvelles quantités se trouveront exploitables et arriveront sur le marché, ce qui mettra une pression à la baisse sur les prix. Dans le même cas de figure, un pays qui investi dans ses infrastructures d’extraction pour augmenter le niveau d’exploitation amènera plus de matières et fera également baisser les prix.

mine de platineAu niveau de la demande, les acteurs sont beaucoup plus nombreux et sont généralement rassemblés par pays. Les principaux facteurs de variation de la demande sont à mettre à l’actif de la croissance économique. Puisqu’une économie traditionnellement grande consommatrice d’une matière première le restera à court-moyen terme quelque soit le prix, on peut considérer que si cette économie va bien, sa demande sera importante et soutiendra les prix. A l’inverse, une crise économique amputera la demande d’un acteur ce qui entrainera les prix à la baisse. On peut également rassembler les acteurs par secteur d’activité, et le schéma sera typiquement identique. Prenons l’exemple du secteur automobile, grand consommateur d’acier. Ce secteur est actuellement en crise en Europe, la demande baisse pour les voitures, entrainant une baisse de production et donc des besoins en acier. La baisse de la demande crée un excès d’offre et les prix baissent.

Un autre facteur, moins évident à gérer et moins significatif, est à mettre sur le compte des évolutions technologiques. Concrètement, comment cela se matérialise-t-il. Par rapport à la construction aérienne par exemple, ce secteur était à la base un grand consommateur d’aciers. Depuis l’apparition des matériaux composites, la part de l’acier dans la construction des avions n’a pas cessé de décroitre. Cette évolution, lente mais certaine, influe aussi sur les prix. Ceux de l’acier ont baissés, ceux du pétrole, matériaux de base pour les matériaux composites ont augmentés.

Encore un détail à tenir à l’œil, c’est l’évolution de la devise dans laquelle est labellisé la matière première. Dans le cas de l’or, si le dollar américain baisse par rapport aux autres devises, le prix de l’or en dollar augmentera. A l’inverse, si le dollar augmente, le cours de l’or en dollar se déprécie.

2. Les combustibles énergétiques

On retrouve ici tout ce qui est bois de chauffage, gaz naturel, gaz de schiste, charbon, pétrole,… Même si certains produits peuvent aussi avoir des caractères de matériaux de base à l’industrie (pensons au pétrole pour le secteur pétrochimique) ces différentes commodities ont pour vocation d’être consommés.

Extraction du petrolePar rapport aux différents paramètres d’influence de l’offre ou de la demande, tout ce qui a été souligné pour les produits miniers entre aussi en considération pour ces matières premières. Mais en plus de cela, il faut aussi tenir compte, du côté de la demande, des données météorologiques des pays consommateurs.

En effet, en plus de servir de combustible aux industries pour la production, ces matières servent également à chauffer les ménages en hiver. De ce fait, les fluctuations des prix ont une légère tendance saisonnière. Les prix sont plus élevés en hiver qu’en été. Et comme les plus grands pays consommateurs se trouvent sur la partie nord du globe terrestre, les saisons à considérer sont les saisons de l’hémisphère nord.

Ainsi, si la météo prévoit une forte vague de froid sur l’Europe, nul doute que les prix fileront à la hausse.

Notons que les facteurs qui influencent les prix du côté de la demande influencent les prix de l’ensemble des matières de ce compartiment. Une vague de froid impactera autant les prix du gaz que du pétrole ou du charbon. Dans le même temps, une pénurie d’offre pour une des commodities en période de froid entrainera tout autant à la hausse les autres matières. Qui n’a pas de pétrole pour se chauffer devra quand-même se chauffer et ira chercher du bois par exemple.

3. Les produits agricoles

Pour cette classe plus que pour les 2 premières, il est important de tenir compte des évolutions saisonnières et des perturbations climatiques. Pour certaines céréales par exemple, des conditions strictes d’humidité et de luminosités sont nécessaires pour leur croissance. Si ces conditions ne sont pas rencontrées, la production ne sera pas à la hauteur de la demande et les prix flamberont. C’est le même refrain pour les catastrophes naturelles. Des tornades qui ravagent un état producteur de maïs aux USA entraineront les prix à la hausse.

le bléBien sûr, comme précédemment, l’ensemble des facteurs qui influencent les prix pour les 2 premières classes de commodities entrent aussi en ligne de compte pour cette 3ème catégorie. Mais le caractère saisonnier est encore plus exacerbé ici. La ressource n’étant productible que sur une seule période de l’année parfois, entre la saison de production et le creux les prix peuvent fluctuer du simple au triple.

Il est dangereux par contre de prendre des réserves de fruit en haute saison pour les revendre en basse saison puisqu’il y a le risque de pourriture de la marchandise. Pour peu que les moyens de confinement manquent, l’investissement se retrouvera vite être désastreux. Mais heureusement, il existe d’autres façons d’investir que d’acheter directement la matière première.

Autre point intéressant à tenir à l’oeil, c’est la variation du niveau de vie. Une hausse du niveau de vie d’habitants d’un pays ou d’une région peut aussi impacter les prix, et ce pour toutes les classes de commodities. Par exemple, des pays comprenant une forte classe moyenne consommeront bien plus de viande qu’un pays à bas revenu, et à l’inverse ils consommeront moins de céréales et de légumes. En revanche, la hausse du nombre des élevages augmentera les besoins en nourriture pour les cheptels, ce qui augmentera aussi les prix du maïs en conséquence, le maïs constituant de base de la farine alimentaire pour bétail.

L’avènement des biocarburants et des produits industriels recyclables sont une évolution technologique porteuse pour les cours. Si la tendance se poursuit, nul doute que les prix seront soutenus.

II.
Les canaux d’investissement

Il existe plusieurs façons d’investir dans les matières premières de façon plus ou moins directe pour profiter directement ou indirectement des variations de prix.

La façon la plus évidente est évidemment d’acheter directement de la matière première. Si c’est tout à fait possible pour l’or ou l’argent, ça ne l’est pas du tout pour la majorité des autres commodities. Parce que leur production est saisonnière et que leur confinement est parfois délicat, pour investir sur l’orange par exemple il est possible de miser sur les futures liés à la ressource. Qu’est-ce qu’un future ? Il s’agit d’un contrat promettant à son détenteur d’avoir, lors de la récolte de la denrée, une quantité fixée à un prix fixé par le contrat. Ainsi, il est possible dès l’hiver de miser sur une excellente récolte d’oranges à l’été prochain en achetant des futures liés à la matière. En revanche, une fois que la récolte a été entièrement vendue, s’il reste des futures, il faudra repousser leur échéance et c’est souvent avec frais.

Autre canal, il est aussi possible d’investir via les actions des entreprises productrices de la ressource. Ainsi, Nyrstar est à conseiller pour l’investisseur qui parie sur une hausse du zinc par exemple. Les actions sont très liquides, même si avec la numérisation des marchés, le marché des futures est bien fluide également.

L’inconvénient de miser sur une entreprise plutôt que sur la matière première, c’est que l’évolution du cours de l’entreprise ne dépend pas que de l’évolution de la matière première. Il faut aussi tenir compte des tendances générales des actions (une crise boursière entrainera toutes les actions à la baisse globalement), de la structure de l’entreprise et sa faculté à gérer ses outils de production ainsi que ses clients.

Autre gros désavantage, vu la forte hausse du cours des matières premières, certains états de pays en voie de développement ont vite tendance à nationaliser les outils de production pour profiter de la manne financière que cela représente. Ces nationalisations se font généralement au détriment de l’entreprise et quand elles sont confrontés à ce cas de figure, elles perdent tout ou presque.

Pour ceux qui ne souhaitent pas s’encombrer de matières premières mais qui veulent profiter directement des hausses ou baisses de prix peuvent miser sur les trackers. Il s’agit d’un véhicule financier qui achète soit des ressources physiques, soit des futures et qui en échange vend ses parts à des investisseurs. Les investisseurs disposent ainsi « d’actions » de trackers et bénéficient de tous les avantages des investissements dans les matières premières sans les tracas qu’occasionne la gestion des stocks ou l’échéance des futures.

Pour les placements à court terme, voire très court terme, il existe encore un autre canal qui se développe de plus en plus ces dernières années. Sur les marchés dérivés maintenant, il est tout à fait possible de spéculer par l’intermédiaire des options binaires. En sélectionnant une ressource, il est possible de miser à la hausse ou à la baisse sur les variations du cours de la ressource.

Toujours sur les marchés dérivés, il est aussi possible de spéculer par le trading avancé et les effets de levier. Toujours sur la base du cours de la matière première, l’investisseur prend une position et par l’effet de levier peut engranger des bénéfices conséquents dans les quelques minutes qui suivent.

Les options binaires et le trading avancé sont d’ailleurs très bien adaptés pour les commodities vu que les variations de cours ne sont pas considérables comme pour les actions. Et les tendances sont lourdes et à long terme la plupart du temps. Il est donc assez facile d’anticiper les fluctuations et de miser sur la bonne direction.

III.
Tendance actuelle et conclusion

Globalement, les tendances sont à la hausse pour l’ensemble des matières premières. Et pour 3 raisons principalement : la croissance démographique mondiale, la hausse des revenus dans certains pays et l’émergence des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).

Bien que la crise mondiale actuelle semble ralentir le processus, il ne fait presque aucun doute que la hausse reste le mot d’ordre à long terme. L’information est évidemment à considérer au cas par cas pour les différentes matières premières, certaines étant remplacés par d’autres grâce à certaines évolutions technologiques notamment.

Rappelons aussi que miser sur les matières premières peut être un excellent moyen de se prémunir de l’inflation. En effet l’inflation augmente lorsque les matières premières augmentent, et celui qui détiendra la ressource profitera de la hausse du prix sans payer davantage.

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